ACCUEIL- couverture : œuvre de David Malkin

L’ASSOCIATION CORPO FREUDIANO PARIS

Corpo Freudiano Paris est une association de psychanalyse qui réunit des psychanalystes, des analysants et des personnes intéressées par la psychanalyse.

Corpo Freudiano porte comme projet de transmettre la psychanalyse, d’encourager l’engagement de nouvelles générations d’analystes, de promouvoir une recherche théorique et clinique, de soutenir le dialogue entre les arts, les sciences, la politique et la psychanalyse.

Fondé en juin 2016, Corpo Freudiano cherche à mettre en place des lieux de partage de l’expérience analytique pour promouvoir la transmission de la psychanalyse, notamment auprès de ceux qui désirent devenir analystes.

Corpo Freudiano Paris est relié aux différentes associations Corpo Freudiano qui existent au Brésil, mais l’association conduit son travail de manière tout à fait autonome. Une fois par an, lors de colloques internationaux, il nous est donné l’occasion d’échanger de manière privilégiée avec les autres sections de Corpo Freudiano qui se trouvent au Brésil.

Corpo Freudiano Paris se reconnaît aussi en lien étroit avec l’expérience d’Insistance, Association qui sur l’initiative d’Alain Didier-Weill, cherche à relier art, psychanalyse et politique.

Corpo Freudiano Paris voudrait accueillir le plus ouvertement possible le désir de formation d’analysants désirants devenir analystes. Nous mettons en place des espaces de travail où la parole des uns et des autres pourrait circuler de manière horizontale et partagée. Trop souvent, nous avons fait l’expérience de l’existence d’un « surmoi institutionnel » qui bride la parole à l’intérieure des associations, et nous voudrions au contraire que l’association libre puisse aussi se déployer au sein de notre association.

Des soirées, des séminaires, des groupes de travail, des ateliers sont organisés tout au long de l’année à Paris. Les différents groupes de travail sont invités à présenter aux autres leur activité une à deux fois par an, pour qu’un partage d’expérience puisse avoir lieu.

Il n’est pas nécessaire d’être membre pour suivre les événements, les groupes ou les activités de Corpo Freudiano Paris. Sachez cependant que votre désir de devenir membre de l’association sera accueilli avec bienveillance.

Corpo Freudiano est composé de différents types de membres :

les membres amis sont ceux qui souhaitent participer à une ou plusieurs activités régulières de l’association;

les membres en formation sont les analysants qui désirent devenir analystes et qui cherchent dans l’association des espaces de travail leur permettant de soutenir leur désir;

les membres praticiens sont des analystes déjà inscrits dans la pratique, et qui cherchent pour eux et pour d’autres des espaces de partage d’expérience;

En plus de ces trois catégories, existent aussi les membres d’honneur de l’association, et les membres bienfaiteurs.

On devient membre de l’association en en faisant la demande auprès d’un membre du Conseil d’Administration et en payant une cotisation pour l’année.

Corpo Freudiano a son siège à Paris, 44/46 rue de la Butte aux Cailles Tél. : 01 45 80 44 63. E-mail : corpofreudiano@free.fr.

Pour l’année 2019, le Bureau du Conseil de l’Association est composé ainsi :

Président : Paolo LOLLO
Vice-président : Olivier COURTEMANCHE
Secrétaires : Laurent PEYRONNIE, Monique de LAGONTRIE

Trésorière : Cristiane CARDOSO

 

Membres :

 

Baya BELASKRI
Cristiane CARDOSO
Charlène CHARLES
Monique de LAGONTRIE
Alexandra DUPUY
Olivier COURTEMANCHE
Isabelle FERRE
Nilce GEOFFROY
Catherine HAGEGE
Renée KALFON
Paolo LOLLO
Lucinda PEREIRA
Laurent PEYRONNIE
Jacques SIBONI
Emmanuel VALAT
Olivier VIAUD

 

Membres d’honneur:

Marco Antonio COUTINHO JORGE
Eva FUZESSERY
Denise MAURANO
Jacques NASSIF

https://www.facebook.com/corpofreudianofrance/

e-mail: corpofreudiano@free.fr;

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L’association Freudian body Paris

est née du désir de quelques-uns de créer un lieu de parole, d’étude et de recherche ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la psychanalyse et surtout aux jeunes praticiens venant d’horizons différents. It aims to transmit psychoanalysis, its theory and practice, so everyone can reinvent it in his own name.

Le corps, la lettre, la danse

alphabetcity1Elle naît de l’expérience d’Insistance, une association qui relie art, psychanalyse et politique, and, dans le même temps, surgit d’une côte de Corpo Freudiano – Escola de Psicanalise, une association fondée à Rio de Janeiro en 1994 et qui réunit aujourd’hui, in many cities of Brazil, de très nombreux psychanalystes et jeunes praticiens, dans un travail de transmission du savoir freudien. « Corpo Freudiano Paris » accueille donc d’autres expériences et d’autres langues, sans renoncer pourtant à sa spécificité et à son initiative autonome.

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Grupo Corpo

En gardant le nom portugais d’origine latine, l’association française Corpo Freudiano invite à prononcer, dans son nom, toutes les lettres, en particulier la consonne p, une labiale occlusive et explosive, qui dans le mot français « corps » n’est pas prononcée. Cette ouverture du corps à ses consonnes voudrait désenclaver la langue en l’ouvrant à « la lettre » pour faire résonner le signifiant. De la même manière, le travail de Corpo Freudiano désire rester au plus près du corpus freudien.

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Founding text

Transmission, creation and “pass” psychoanalysis

Govern, psychanalyser, educate businesses are impossible Freud tells us. Impossibles, since the three activities require the speech commitment. For Lacan, tell the whole truth is impossible, we lack the words. Because of this lack, the truth is only half said. The other hand is indescribable, yet, it touches, whichever way, real. In the fragment No. 7 du Tractatus Logico-Philosophicus, Wittgenstein says in a pithy and dramatic way : "What we can not speak, one must be silent "* . This is the half-truth that touches the real, we can not speak. It is worth trying to understand the characteristics of this impossibility, to design later the emergence of a possible transmission. images (17)

Govern, psychanalyser, teaching are thus functions in connection with the two sides of the Truth, that of speech (the half-said) and the real, that escapes the taking of any symbolization. More, thanks to this impossible that speech act can affect the real. The signified psychoanalysis says truth, but with specific signs that she touches the real. The limits of meaning carried by the signified thus open to the possibility of meeting the impossible. The words, instrument to exercise these three functions, has no hold on reality resists it to symbolization.

To access a form of symbolism that goes to the real, you have to let the choir served, the established concepts, let rise signifiers, open to possible. The psychoanalyst must then go to sleep by his désêtre and give way to knowledge of the analysand ; one who transmits arise must leave the subject with his half-knowledge ; democracy must give way (l'now) the people.

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Similarly the impossible transmission becomes possible, the UN (can one by one) an act of separation between transmit and receive, between speaking and listening. A new reception is possible, allowing a gap that opens up something of a real transmission. What you get is not the form of the real (representation), but the real one form (a sign that is affected by the unconscious). The unconscious is, moving the real into the symbolic, and becomes about this receipt. It is through this passage that forms can be transformed. The training is this transformation.

Se former, become an analyst, teach, or do politics mean changes from listening. "The unconscious is the real as impossible to say" *. Would it not also possible to hear ? The real is the impossible, Lacan says. But how then can he arrange to be ? "The signifier is what represents a subject for another signifier" *. This representation requires dynamic association that breaks the impossible speech. However possible allowed by free association still requires a first symbolization. This rule is a premise, a novelty, creation, the encounter between symbolic and real.

How then teach, how to pass if the whole truth is impossible since words fail us ? How to make this meeting possible transmission possible ? Is it enough to appeal to the desire of everyone in his report to know ? Or does it also create the right tools ? And that desire, so that it is acting, should it not be act of separation with the object, alliance with the symbolic, e bring out the scansion signifiers coves where the real ?

It is from this impossible transmission that we will open access to the discourse of psychoanalysis. This will not allow us to meet a new and unique way the texts of Freud and Lacan. This meeting will be the more successful it will allow us to approach the real part of the letter. Each of us can, with his voice trying to question the enigma of knowledge in a new place of questioning where psychoanalysis, l’invention, art are all invited to the bedside of texts and analyst experience and analyzing.

At the University theoretical statements have truth value. They must constitute a body of knowledge, evaluated and validated by the institution. We provide a work space where everyone will work his training in a clean path search, resourcing and de-sideration.

We offer 1 workplace experiment where the renewal of the analytic discourse in a collective reading of Freud's texts and Lacan. In this place knowing textual and repository namely that the cure can meet.

From this meeting will be able to form cartels and other workspaces, where various theoretical and clinical questions can be developed. In each group, each participant will be able to implement this calling and shape restoring other personal issues which have seized. The singular word of each, his style will be the signing of a validation. The path of each individual test will be signing a confirmation.

We call this proposed transmission of psychoanalysis Corpo Freudiano, and propose to analysts and analysands join in order to test the work of the unconscious in the exchange with some other. The purpose of Corpo Freudiano is to set up a new basic training, free from dogmas and hierarchies, with reference to the founding texts of psychoanalysis and the experience of the unconscious of each.

A Paris, the 14 September 2014

Paolo Lollo

Jacques Siboni

Cristiane Cardoso


* "Whereof one can not speak, thereof one must be silent "

* Lacan, J., encore, The Seminar Book XX, Paris, Threshold, 1975.

* Lacan J., Subversion of the subject and dialectic of desire in: Writings II, Paris, Threshold, 1999, p. 299.

 

 

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Corpo Freudiano Paris

est une association qui a l’ambition de maintenir vivante la psychanalyse à travers une nouvelle forme de transmission, adressée aux jeunes générations

 

Né en 1994 au Brésil, à Rio de Janeiro, sous l’impulsion de Marco Antonio Coutinho Jorge, Freudian body s’inspire des thèses d’Alain Didier-Weill qui préconisent une nouvelle forme d’Institution qui, en tant qu’INSISTUTION, a la prétention d’insister pour que les statuts ne rendent pas statiques ses formes d’organisation qui doivent rester au service d’une psychanalyse non dogmatique sans cesse en mouvement.

Nous ne pouvons pas ne pas constater que la théorie psychanalytique, assumée comme quelque chose d’achevé et de définitif, est l’homologue d’une organisation psychotique, puisqu’inévitablement séparée d’un sujet de l’énonciation. Tout appareil théorique est efficace et transmissible seulement s’il engage les processus de symbolisation. En ce sens la théorie est ce quelque chose qui se réélabore continuellement à chaque nouvelle expérience analytique, quitte à devenir un instrument d’aliénation.

En tant qu’institution psychanalytique qui insiste, le désir de Corpo Freudiano est bien de transmettre non seulement la théorie, mais aussi une pratique analytique qui ne renvoie pas à un savoir figé, mais à une expérience qui s’adresse à la singularité de chaque Un. Alors, de quelle manière peut-elle consentir au sujet de surgir, en tout moment, et donner ainsi impulsion aux processus de symbolisation ?

A cet égard, Alain Didier-Weill avait fait la proposition d’un lieu d’Insistance comme espace où « formation » et « passe » pourraient se déployer sans rester prisonnières d’un surmoi institutionnel figeant, qui empêcherait toute formation du psychanalyste.

À sa fondation, Corpo Freudiano a accepté le défi d’Alain Didier-Weill et a essayé de créer, d’abord au Brésil, puis en 2017 en France et maintenant aux États-Unis, ce lieu où le désir d’analyste insiste et se déploie. Un espace où les praticiens continuellement en formation essaient de « ne pas cesser de passer la passe », dans un mouvement qui engage l’articulation entre le symbolique et le réel dans l’œuvre de formation.

Dans cette rencontre, nous voudrions réfléchir avec vous à la question de la transmission à partir de ces considérations et du texte suivant

d’A. D.-W., extrait de : « Pour un LIEU D’INSISTANCE »

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« Jusqu’à l’hypothèse de la passe, la transmission de la psychanalyse se faisait par deux voies parallèles qui ne pouvaient se croiser : le devenant analyste était enseigné d’un côté, dans le champ de l’intension, par ce qu’il s’était autorisé à dire en tant qu’analysant sur un divan, de l’autre, dans le champ de l’extension, par un enseignement textuel qu’il recevait d’enseignants qualifiés par l’institution. Un tel clivage engendrait le paradoxe suivant : comment se faisait-il que l’inventivité métaphorique dont avait pu faire état un analysant quand il avait élaboré, dans la position horizontale du divan, désertait si souvent sa parole quand, devenu analyste, il était amené à parler verticalement, devant un public d’analystes dans son institution ?

Comment se faisait-il en somme que la parole du devenu analyste puisse faire entendre que le prix payé par le fait de parler en tant quemembre appartenant à”, passait par le fait d’avoir à cesser de s’autoriser à l’inventivité métaphorique ?

À partir du moment où Lacan avançait qu’il n’appartenait pas seulement à l’analysant, en position hystérique, de s’autoriser à parler, mais que cette tâche de parole incombait à tout devenu analyste, la question ouverte devenait celle-ci : l’acte analytique de s’autoriser n’était pas un acte ineffable, d’ordre mystique, et n’était à cet égard, pas dissociable d’un acte redoublé par lequel l’analyste avait à rendre transmissible, par sa parole, en quoi il s’était autorisé. En quoi, one somme, il réinventait avec ses propres mots la théorie analytique qui cessait, dès lors, d’être nanti d’une autorité devant laquelle pouvait exister la tentation de s’incliner : tentation paradoxale d’annuler ce que son expérience analytique lui avait appris (l’Autre est barré) en reconstituant un lieu d’autorité autorisant un transfert sur un Autre institutionnel non barré.

La conséquence de l’idée selon laquelle chaque analyste pouvait être ce passant articulant cet énigmatique S(Ⱥ) détenant le pouvoir de substituer à la discontinuité privée publique une continuité de l’intension et de l’extension était énorme car elle tendait à dire ceci à chaque analyste : “Si tu considères qu’il n’appartient qu’à un être d’exception – Freud ou Lacan – d’inventer ou de réinventer la psychanalyse, c’est que tu résistes à considérer l’existence de ce sujet d’exception qui est, en toi, le sujet de l’inconscient. Ce sujet qui, contrairement au moi, n’est pas clivé entre le dedans et le dehors, entre l’intension et l’extension, mais divisé selon une continuité faisant de lui un récepteur. L’Autre ayant à se transmettre en émetteur pour l’Autre, attend de toi que tu sois un récepteur de la théorie qui puisse se transmuter en émetteur selon cette inversion féconde : l’émetteur reçoit du récepteur son propre message sous forme inversée.

Cette tentation d’annuler ce qui a pu être péniblement conquis sur un divan est si fréquente que nous ne devons pas nous hâter de prétendre que nous avons la certitude d’avoir fait nôtre l’exigence éthique dus’autoriser de soi-même”. Il nous faut, à cet égard, rigoureusement distinguer l’assentiment qui est donné à cette sentence parce qu’elle tend à décharger l’analyste de la charge surmoïque venant de l’autorité institutionnelle, de l’assentiment donné, tout au contraire, à l’assomption de la charge nouvelle qui incombe à quiconque prend en charge, pour en assurer la transmissibilité, le réel mis en jeu par l’acte de s’autoriser de soi-même.Alain Didier-Weill

 

 

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